LES INTERVIEWS DU BLUES
CAFE |
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 CLASSIC
AND TROUBLES
Interview
réalisée le 04/10/04
par Francis Rateau et Cédric Vernet
 Le
tout nouvel album des Classic & Troubles, combo pub-rock de la région
lyonnaise, est dans les bacs ! Ce second album
studio après "On the Phone" en 2002 s'intitule "Deadly Game" (Nocturne / On
The Corner). Le power trio y reste fidèle au rock des racines et perpétue
avec talent le style pub-rock de groupes comme Dr Feelgood, The Inmates ou
Nine Below Zero. 12 titres puissants avec lesquels le groupe aura l'occasion
d'écumer les bars et salles de l'hexagone dès cet automne avec un passage à
Lyon le 23/10 en première partie de Paul Personne. Avec "Deadly Game", cette
fois c'est sûr, le rock'n'roll "made in France" est bien vivant !
Fabrice Montardre (alias Classic Fab) et
Christophe Jardon (alias Classic Jaja), respectivement bassiste et
chanteur/guitariste du groupe, ont poussé la porte du
Blues Café sur Couleurs FM pour nous parler de leur nouvel album "Deadly Game" ...
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Blues Café : Bienvenue dans le Blues Café ! On connaît bien votre formation dans la
région lyonnaise puisqu'elle a fait suite à la disparition du groupe
Cadillac Jones il y a 5 ans. Comment est née l'aventure Classic &
Troubles ? |
 Fabrice : En effet, Classic and Troubles
est né du split du groupe Cadillac Jones. Le guitariste et le batteur
de Cadillac Jones ont voulu poursuivre l'aventure et se sont mis à
rechercher un bassiste. Je me suis présenté, tout simplement. Notre
rencontre a été une bonne surprise. On a décidé de continuer la
route ensemble depuis maintenant 5 ans et on est là aujourd'hui.
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Blues Café : Classic & Troubles
c'est du pur rock, puisé aux racines, dont les références se nomment
Dr Feelgood ou Nine Below Zero. Tu le confirmes ? |
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Fabrice : Tout à fait. C'est d'ailleurs la
raison pour laquelle on se retrouve souvent sur les scènes avec
Feelgood, Nine Below Zero, Little Bob, Inmates, Paul Personne, tous
ces gens qui contribuent à préserver la culture Rock'n'Roll. |
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Blues Café : Il est surprenant de
constater que vous tournez quasiment toute l'année. Il faut dire que
vos prestations scéniques sont remarquables et remarquées.
Comment faites-vous pour gérer tout ça ? |
| Fabrice : On a conscience
que lorsqu'on veut faire ce métier, il faut accepter de le diviser en deux
parties. Il faut l'énergie et la passion mais aussi se donner les
moyens de le faire. On a donc tout mis en oeuvre pour trouver des dates dans
toute la France, pour produire nos albums qui sont ensuite distribués par
d'autres intermédiaires. On considère notre métier comme un art de vivre, on
préserve cette culture Rock'n'Roll parce qu'on a ça dans le sang et on ne
veut pas faire autre chose. |
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Blues Café : On sent que vous avez
vraiment fait un travail sur votre son avec ce
nouvel album "Deadly Game". Comment avez-vous travaillé en studio pour obtenir un son aussi
"live" ? |
 Fabrice
: On a fait un choix sur une personne avec qui on savait que ça allait
sonner car on connaissait bien son cursus. Il s'agit de Michel TURCO de
Studio Mag. On savait qu'on allait être dirigé pour avoir un son énorme. On
voulait des guitares qui restent pures mais qui donnent une amplitude sonore
vraiment importante. Michel TURCO nous a dirigé là dessus et on a été très
content d'enregistrer avec lui. On a eu l'opportunité de travailler dans de
très bonnes conditions avec des gens très compétents ce qui n'est peut-être
pas donné à tout le monde. |
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Blues Café :
Christophe, tu as vraiment
progressé au niveau de la voix. Elle enveloppe complètement le son de
l'album. Qu'as-tu fait ? |
| Christophe :
Je suis content de vous l'entendre dire. Il faut dire que Michel TURCO est
un coach formidable qui sait où il veut aller mais qui comprend où on veut
aller nous aussi. Pour le chant, il a fallu que j'entende des choses, que je les assimile
pour, à la suite de ça, avoir un chant moins
"teigneux". |
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Blues Café : On retrouve 12 titres sur
cet album, il s'agit de compositions personnelles ? |
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Christophe : Oui absolument. On a des
choses à dire et, en tant que groupe relativement jeune, nous avons tout
à
prouver. On a vraiment eu envie de mettre toutes les idées qu'on avait
sur le disque, encore que toutes n'y soient pas mais ça fera peut-être
l'objet d'un troisième album. |
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Blues Café : Sur ce nouvel album, on
sent que vous essayez d'affirmer votre côté "mauvais garçons" avec une
pochette assez sulfureuse ... |
 Christophe : Mais nous sommes de mauvais
garçons ! [rires] Avec cet album, nous avons eu la chance d'être
entouré de A à Z par des gens de talent ce qui a permis d'exprimer qui
on était et ce qu'on faisait de la meilleure manière qu'il soit. Pour
la pochette, on a bossé avec Dom qui travaille notamment pour
Crossroads et fait des choses formidables. On a été séduit, depuis
longtemps, par son talent. On lui a demandé quelque chose de sexy, il
est allé un peu plus loin que le sexy mais je dois dire qu'on s'y
retrouve quand même. J'espère que cette pochette fera parler d'elle ! |
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Blues Café : L'album est signé sur le
label Nocturne, un label français qui se développe vraiment dans le
rock et dans le blues, c'est plutôt une bonne nouvelle n'est-ce pas ? |
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Fabrice : Oui c'est vrai.
Aujourd'hui il y a encore des labels importants, qui ne sont pas dans un
créneau facile, mais qui savent écouter les gens et ont des coups de coeur.
Nocturne a eu un coup de coeur aussi bien pour Jesus Volt que pour nous. Ça
nous fait vraiment plaisir de travailler avec eux d'autant qu'ils ont mis
les moyens pour que l'album puisse avoir une belle vie. |
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Blues Café : Vous faîtes actuellement
la promotion de cet album. Quel est le premier accueil des
spécialistes avant d'attendre celui du public ? |
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Christophe : Apparemment ils sont séduits
! On a distribué beaucoup de dossiers de presse donc c'est plutôt bon
signe quand on sait comment la presse est quelque fois
capricieuse ... Il y a eu un bon accueil et quand les journalistes
applaudissent ça fait plaisir. |
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Blues Café : Quels sont vos projets
après la sortie de ce 2e album ? |
| Christophe : On travaille
déjà sur notre 3e album car il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers. Il y
a, à mon avis, de belles compositions et j'espère qu'elles feront le même
effet que le passage du 1er au 2e album. Ensuite, les projets c'est de faire
beaucoup de concerts car on adore la scène, on aime jouer devant un public,
rencontrer des gens et les litres de sueur qu'on balance sur scène nous font
vraiment beaucoup de bien. |
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Blues Café : Christophe et Fabrice,
merci d'être passés dans le Blues Café et on vous souhaite bonne chance
pour la suite avec ce nouvel album. |
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Merci à vous, à bientôt ! |
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